« Ce Qui Est En Bas Est Comme Ce Qui Est En Haut »

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Jeune apprenti, récemment initié, je ressortais du cabinet de réflexion il y a désormais quelques années avec l’acronyme V.I.T.R.I.O.L. en tête. Mais de quoi pouvait-il donc bien s’agir ? Cela évoquait le soufre, semblait aussi insaisissable et évanescent que le mercure et laissait un arrière-goût de sel. A n’en point douter, quelque secret alchimique devait se dissimuler là-dessous. Et effectivement, mes recherches m’amenèrent rapidement à découvrir la Tabula Smaragdina Hermetis (Table d’Emeraude d’Hermès) qui est un dessin, représentant divers symboles alchimiques, entourés de notre fameux acronyme (voir figure jointe) que je vais évoquer ce soir, puisqu’elle est intimement liée au verset objet de notre propos. En effet, cette figure symbolique est apparue entre 1532 et 1535 dans le manuscrit Splendor Solis (Splendeur du Soleil) qui a été édité en latin par Salomon Trismosin en 1598 sous le titre Aureum Vellus, puis publié en français en 1612 sous le titre La Toison d’Or ou la Fleur des Trésors. Ce pentacle, puisque c’est ainsi que les alchimistes qualifient ce type de figure selon Albert Poisson (Le Grand Œuvre), symbolise la réalisation de la pierre philosophale, représentée ici par le globe crucifère, mais nous verrons que cette dernière peut être symbolisée de multiples autres façons. A partir de la fin du XVIe siècle, cette illustration accompagne couramment la Table d’Emeraude ou Tabula Smaragdina. Cette dernière, attribuée à Hermès Trismégiste, nous indique à travers son célèbre verset que : « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose ».

Hermès Trismégiste, ou trois fois Grand, est un personnage légendaire du IIe ou III e  siècle avant notre ère. Issu du syncrétisme des cultures Egyptienne et Grecque, il représente à la fois les dieux Thot et Hermès. A l’origine de l’Hermétisme, qui est une philosophie basée entre autres sur dix-sept traités composant le Corpus Hermeticum, il devient le père de l’alchimie à la Renaissance, alors que celle-ci est à son apogée en Europe. A cette époque, on lui fait endosser un certain nombre de textes dont celui de la Table d’Emeraude. La légende nous dit que ces écrits allégoriques et obscurs, auraient été retrouvés dans le tombeau d’Hermès Trismégiste, gravés sur une tablette d’émeraude avec une pointe de diamant, par ce dernier. En fait, la plus ancienne version connue, parmi les très nombreuses versions existantes, serait issue d’un traité arabe du VIe siècle, Le Livre du Secret de la Création, lui-même faisant référence à un certain Apollonius de Tyane, grec du début de notre ère qui pourrait en être effectivement à l’origine. La traduction latine au XIIe siècle va en faire une référence hermétique et alchimique incontournable. Elle sera amplement commentée par Roger Bacon puis par Michael Maïer trois siècles plus tard. C’est au XIVe siècle qu’une des premières traductions et exégèse en français est réalisée par un alchimiste dont le pseudonyme est l’Hortulain (Le Jardinier). Cette dernière reste actuellement parmi les plus utilisées (voir texte joint).

Avant d’entrer plus en avant dans l’examen de notre sujet, nous rappellerons que nos constitutions soulignent que le Franc-maçon travaille à l’amélioration de la condition humaine, et que l’instruction du 1er degré mentionne qu’il doit contribuer à élever sans cesse l’état moral, matériel, spirituel et intellectuel de chacun et de tous. Aussi, nous allons voir en quoi l’analyse de ce verset de la Table d’Emeraude, qui est d’ailleurs le plus connu et qui nous intéresse tout particulièrement, peut nous guider de façon surprenante sur cette voie.

Pour ce faire, nous remarquerons tout d’abord que le verset évoque le principe de correspondance hermétique suggérant « qu'il y a toujours un rapport constant entre les lois et les phénomènes des divers plans de l'Etre et de la Vie » (le Kybalion). La méthode symbolique maçonnique présente de fortes similarités avec ce principe, dans l’utilisation analogique ou métaphorique qui est faite de son outillage, et dans son approche allégorique des mythes. « La loi de correspondance est le fondement même de tout symbolisme » nous précise René Guenon dans le Symbolisme de la Croix. Si par exemple, nous évoquons l’espace sacré du temple, ou plutôt des temples, puisqu’il s’agit bien de cela lorsque nous traitons du principe de correspondance, nous constatons que nous sommes devant, ou plutôt, au sein d’un ensemble de plusieurs espaces se reflétant les uns les autres, et au milieu desquels nous nous déplaçons de façon successive.

Le temple maçonnique avec sa Voute étoilée et ses douze lacs d’amours, représentant la ceinture zodiacale, symbolise le macrocosme. Telles les colonnes J:. & B:., les pieds en équerre ancrés dans la terre et la tête tournée vers le ciel, c’est le temple de l’univers, création du G :. A :. D :. L :. U :. , que nous concourons à soutenir, à l’image des vivants piliers du Temple de la Nature de Charles Baudelaire. Piliers maçonniques qui  relient bas et haut lors de l’ouverture des travaux lorsque le Maître des cérémonies procède à l’allumage des Etoiles et que leur flamme vacillante s’élève vers la Voute étoilée. Il devient alors prégnant que la construction de notre édifice ne peut se faire que sur des bases solides empreintes de la Sagesse, de la Force et de la Beauté de ce qui est en haut, tel que le fait « un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc » comme nous le suggère Mathieu (Math 7-24). Le Rituel nous indique que notre temple a la forme d’un carré long comme celui de Salomon. Ses « soixante coudées de longueur, vingt de largeur, et trente de hauteur » (1Rois 6-2) lui confèrent un volume de 36 000 coudée cube, ce qui représente la totalité du monde en faisant référence aux 36 décans du zodiaque ou aux 360° du cercle et l’assimile donc lui aussi, par correspondance à l’Univers dans sa globalité. Enfin, au milieu du temple, qu’il soit maçonnique, de Salomon, ou de l’Univers, l’initié, représentant le microcosme, taille la pierre de son propre temple intérieur dont il est le constructeur. Et, nous pouvons imaginer que l’espace, délimité par le pavé mosaïque recouvert du tableau de loge, au centre de cette dernière, représente la conscience de l’homme éveillé, tandis que le bleu nuit de la voute étoilée, figure son inconscient. L’un et l’autre se rejoignent et s’unissent en un tout unique, constitutif et caractéristique de son esprit et de son psychisme.

Ainsi, du plus petit au plus grand, ou du plus grand au plus petit ; de l’intérieur à l’extérieur, ou de l’extérieur à l’intérieur ; du bas en haut, ou du haut en bas, « l’architecte-bâtisseur » circule de temple en temple selon le principe de correspondance. Ce qui est vrai ou ce qui se déroule sur l’un des plans à des répercutions sur les autres où on y trouve son reflet. Tout comme « Dieu créa l’homme à  son image » (Gen 1-27), le microcosme est le reflet du macrocosme. Ce qui est en bas étant comme ce qui est en haut et inversement selon le principe de correspondance, les deux sont cohérents et similaires. Ils sont issus du même Principe qui se présente donc comme Unique. Ils sont tous deux en interaction et agissent de façon réflexive l’un sur l’autre pour participer de manière constante, continue et concomitante à leur ordonnancement et à leur développement.

La vision hermétique qui se fonde sur l’analogie entre l’univers macrocosme et l’homme microcosme conduit donc à une origine unique de ceux-ci. C’est donc par la connaissance de soi, et donc de ce qui est caché au plus profond de notre temple, puis du monde, que nous pouvons tendre vers celle de la Vérité et du Principe, qui restera néanmoins à jamais inaccessible à l’esprit humain, tout comme les étoiles ne peuvent être atteintes, ou comme le tétragramme sacré, au cœur du Delta Rayonnant, reste imprononçable.

L’ampleur de la devise attribuée à Socrate « Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux » peut donc être ici pleinement appréhendée. Par une ascèse initiatique et un travail assidu, l’initié chemine le long du fil à plomb, suspendu à l’étoile polaire du temple, de haut en bas et de bas en haut. Il plonge ainsi au plus profond de la terre, et de lui-même, ainsi que l’acrostiche V.I.T.R.I.O.L. l’y engage pour apprendre à se connaitre. C’est là, comme nous le dit la Tabula Smaragdina Hermetis, qu’il peut trouver la pierre, qu’il taille et polit tout comme l’alchimiste transforme le vil plomb en or. Equipé de son maillet et de son ciseau, l’initié travaille à la transformation de celui qui fut profane, en vue de parfaire le Grand Œuvre, en procédant à la construction du temple de l’homme, c’est-à-dire, de lui-même.

Si nous essayons désormais de voir le monde à travers le regard de l’alchimiste de la Renaissance, force est de constater l’omniprésence de l’Eglise Catholique à cette époque. En effet, la religion était particulièrement présente pour l’ensemble des populations, ce qui influençait fortement les individus en orientant leurs réflexions et leurs raisonnements. Les érudits et donc les alchimistes qui faisaient partie de ceux-ci, étaient souvent issus du clergé. Ils étaient par conséquent fort pieux et partageaient leur temps entre l’étude, le travail et la prière. Leur devise, que bon nombre de franc-maçon pourrait s’approprier, était d’ailleurs : « Orare, legere, relegerer, laborum et invenies » (Mutus Liber), ce qui signifie : « Prie, lis, relis, travaille et trouve ».Il n’était donc pas pensable que le Grand Œuvre puisse se réaliser autrement que sous les auspices et la bienveillance divine, que nous retrouvons symbolisés sur la Tabula Smaragdina Hermetis, par les deux mains sortant des nuées et bénissant les travaux. Il n’est donc pas non plus surprenant, qu’une des interprétations de la maxime hermétique, ait pu amener les alchimistes de cette époque, à identifier la Sainte Trinité : le Père, le Fils et le saint Esprit, ce qui est en haut; à la triade alchimique: le sel, le mercure et le soufre, symbolisant le corps, l’âme et l’esprit de l’homme, ce qui est en bas. Ainsi, Dieu le père, ce qui est en haut, se reflète dans le Fils, le Christ, ce qui est en bas. La pierre philosophale objet de la quête de progrès de l’alchimiste, devenait le résultat, sur le modèle de la Sainte Trinité, de l’agrégation des trois principes : corps, âme, esprit purifiés en un seul et dont le Christ était le symbole. En effet, ce dernier ressuscité, vêtu d’une cape rouge vermillon, sortant du tombeau, était une des représentations symboliques classiques, pour l’alchimiste, de la pierre philosophale. Par conséquent, le Christ, évoqué dans le V :. L :. S :. ouvert à l’évangile de Jean sur l’autel des serments, peut être également considéré comme un archétype et un phare vers lequel nous pouvons nous tourner et diriger nos pas sur la voie de la recherche de la Lumière. En effet, ses préceptes moraux, de fraternité et d’amour sont source d’inspiration dans notre quête de Vérité et peuvent nous guider afin de transmuer le feu de l’initiation en un Amour ardent pour nos semblables et faire que la Charité inspire nos paroles et nos actions (Initiation au 1er degré).

Les alchimistes travaillaient également sous les auspices des astres, ce qui est en haut, pour s’assurer que leur processus de purification des métaux, ce qui est en bas, soit couronné de succès. Ainsi, Paracelse considérait que ses disciples devaient être astrologues tant il considérait l’influence des planètes importante. Et pour ce faire les adeptes de l’Art Royal devaient être en mesure de manier compas et équerre en vue de pouvoir déterminer avec précision le moment de l’année propice aux travaux en scrutant la Voute étoilée. Sur la Tabula Smaragdina Hermetis une étoile à sept branches, correspondant aux sept planètes, est représentée sous le globe crucifère, ce qui souligne l’influence de ces dernières sur la marche de l’œuvre. Celles-ci étaient composées du Soleil, de la Lune, de Mercure, de Vénus, de Jupiter, de Mars et de Saturne, que nous retrouvons symbolisés dans la partie supérieure du pentacle. Ces planètes correspondent aux sept métaux : or, argent, mercure, cuivre, étain, fer et plomb. Ces derniers que nous avons laissés à la porte du temple, sont le reflet de ce qui est en haut, et représentent les vices et pêchés mais également certaines qualités pour les alchimistes. Ainsi, nous trouvons l’orgueil et l’honneur pour le Soleil ; la paresse, l’inconstance et l’imagination pour la Lune ;  l’envie, la dispersion et l’intelligence discursive pour Mercure ; la luxure et l’amour pour Vénus ; la colère, l’agressivité et le courage pour Mars ; la gourmandise, la dilapidation et la justice pour Jupiter et enfin l’avarice et la prudence pour Saturne. La fabrication de l’or n’était pas une fin en soi pour l’alchimiste mais plutôt le moyen de purifier la matière pour parachever l’œuvre de Création. Aussi, se purifiait-il lui-même par une ascèse spirituelle, indispensable à la conduite des opérations constitutives du Grand Œuvre. A travers les différents cycles dans ses alambics et cornues, il purifiait les métaux en les débarrassant des éléments superflus et négatifs pour ne retenir que les éléments positifs, en vue d’accéder à la pierre philosophale, que certains représentaient au terme du Grand Œuvre par une pierre cubique à pointe. Celle-ci, fruit d’une taille minutieuse, effectuée avec persévérance et vigilance, telle l’omphalos de Delphes, les obélisques égyptiens ou les colonnes du temple, relie le bas et le haut. L’action des planètes sur le déroulement du Grand Œuvre nous porte à penser que l’environnement, la société, la loge, la famille, influent particulièrement sur notre travail et notre progrès dans notre quête de Vérité, selon le fameux principe de correspondance. Et, l’acronyme V.I.T.R.I.O.L. « Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Ocultum Lapidem » nous indique bien la direction à suivre. C’est au sein de la terre et donc de nous-même, que l’on trouvera la pierre philosophale, reflet de ce qui est en haut, comme le soulignent les sphères terrestre et célestes de la Tabula Smaragdina Hermetis.

Par ailleurs, les alchimistes qui recherchaient les secrets de la Nature pouvaient percevoir à travers « les miracles d’une seule chose », la manifestation de l’« Un » dans la multiplicité et donc dans le « Tout ». En ce sens l’Hortulain, qui considère que « le grand œuvre est une imitation de la création divine du monde à partir du chaos » fait singulièrement écho à notre devise : Ordo Ab Chao. Le Principe, ne nous est perceptible qu’à travers sa manifestation et donc à travers la dualité et la multiplicité qui en découle : tout est un, et il ne saurait rien exister en dehors du tout : « un le tout ». Nous pourrions même dire : à partir du Un, le tout. C’est-à-dire, que le un est la « materia prima » qui engendre le tout et que le tout est le grand œuvre qui mène à la pierre philosophale. Ainsi, après être retourné au chaos dans le cabinet de réflexion, et ayant subi l’Epreuve de la terre, œuvre au noir, le postulant se voit purifié au cours de ses trois voyages successifs par l’air, l’eau et le feu, telle la materia prima de l’alchimiste à travers ses alambics et cornues, en vue d’une renaissance, destinée à produire un nouvel individu : le néophyte. L’initié est amené à se reconstruire et à se réorganiser après la phase de dislocation et de putréfaction de l’œuvre au noir tout comme le Principe créateur organise le monde. Ainsi, comme l’écrit René Guénon, « il concourt à l’harmonie universelle, dans la multiplicité de la manifestation, comme reflet de l’unité principielle elle-même » (Le symbolisme de la croix). Ce qui est en bas est bien comme ce qui est en haut. Et selon le principe de correspondance, les deux sont cohérents et similaires. Ils sont donc issus du même Principe qui se présente donc comme Unique : l’ « Un le Tout ».

Tout comme les alchimistes qui cherchaient avec humilité à percer les secrets de la nature, nous ne pouvons que rester émerveillés devant l’immensité du macrocosme et l’extrême complexité du microcosme qui se reflètent l’un l’autre. Les mécanismes les régissant nous restent encore bien étrangers qu’il s’agisse du règne minéral, végétal, animal ou humain, bien que dans notre société qui se veut résolument cartésienne, les certitudes soient foison. Devant notre bien faible connaissance du monde et de ses mécanismes, et devant l’immensité de la montagne qu’il nous reste à gravir afin d’accéder à la compréhension de ceux-ci, l’initié ne peut appréhender le monde qu’avec réserve et humilité. Sachant que le Principe hermétique de cause et d’effet : Toute Cause à son Effet, tout Effet à sa Cause (Kybalion) ne peut justifier de miracle, la seule cause qui peut faire des miracles ne peut être que la cause des causes, et donc le Principe, Un, source de Tout. C’est donc un appel à la mesure, à l’humilité et à la maitrise de nos ambitions qui nous est fait là, comme le Christ archétype, pierre philosophale qui « s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, … en s’humiliant lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort » (Epitre aux Philippiens 2-7,8).

Pour finir, je conclurai en rappelant que la maxime de la Table d’Emeraude nous engage dans notre quête de progrès et de Vérité à maîtriser la matière, nos passions, nos pulsions et à nous engager sur la voie d’une vertueuse conduite en fuyant le vice, et ce, en développant avec humilité, une meilleure connaissance de nous-même et du monde. J’imagine votre regret de n’avoir pu obtenir ce soir, la recette de la fabrication de l’or ou de la pierre philosophale, mais j’espère que ce travail vous aura néanmoins enrichi.

                                                                                                         

Lau :. Dur :. 

Décembre 6020

 

La Table d’émeraude d’Hermès Trismégiste (traduction de l’ Hortulain XIVème siècle)

 

Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable :

Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose.

Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation.

Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice.

Le père de tout le telesme de tout le monde est ici.

Sa force ou puissance est entière, si elle est convertie en terre.

Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais doucement, avec grande industrie.

Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi.

C'est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide.

Ainsi le monde a été créé.

De ceci seront et sortiront d'admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici.

C’est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce que j’ai dit de l'opération du Soleil est accompli, et parachevé.

 

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TABULA SMARAGDINA HERMETIS



29/04/2021
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