Les Soeurs Beauvoir

« LES SŒURS BEAUVOIR »

Simone de Beauvoir naquit en 1908 et sa sœur cadette Hélène en 1910 dans une famille catholique, aristocrate et ruinée. Simone fut enchantée d’avoir une petite sœur, qu’elle a considérée comme son inférieure et à qui elle a voulu enseigner à lire et à écrire. Elles étaient inséparables. Très jeune elles ont eu chacune une activité créatrice. Simone enfant écrivait son journal dans ses carnets et Hélène dessinait à ses côtés. 

Leur père, Georges Bertrand de Beauvoir, aristocrate, est un médiocre avocat, aigri au retour de la première guerre mondiale. Amoureux de théâtre il leur fait découvrir la beauté des textes classiques français. Simone décide très tôt de devenir écrivain et de communiquer avec le monde. Hélène, de son côté, est heureuse d’avoir trouvé une activité où son aînée n’est pas douée. Elle dira plus tard « Le Louvre, c’est ma messe ».

Elles sont unies par les mêmes valeurs d’éducation, un désir d’avoir une vie passionnante, autonome et d’accomplir une œuvre créatrice, l’une littéraire, l’autre de peintre. Hélène et Simone sont  des travailleuses acharnées.Simone  remplaçait la place vide du fils dans la famille. Son intelligence et ses colères, si on lui refusait quelque chose, lui donnait la prééminence. Son père, sa mère, ses oncles et tantes, s’émerveillaient de son intelligence et de son caractère très affirmé. Elle était l’objet d’émerveillement  et d’admiration.

Lorsque Hélène naquit en 1910, elle n’est que la cadette. Personne ne lui reconnaît le talent et l’intelligence de l’aînée. Hélène était première de sa classe comme Simone, mais on omettait de la féliciter. Hélène avait l’habitude de me dire : « C’est dur d’être la cadette  dans une famille! Très dur ! » Elle espérait qu’un jour quelqu’un écrirait un livre sur la place difficile des cadettes, et les conséquences qui s’ensuivaient pour le restant de la vie.

Malgré leur origine Simone et Hélène  ont su très tôt qu’elles n’auraient pas dot et devraient travailler. A l’époque c’était une humiliation pour les femmes de leur milieu social.  Mal habillées, elles prirent vite conscience qu’il leur manquait quelque chose.  Très jeunes elles se heurtent au principe de réalité. Leur volonté de mener une vie  indépendante, en totale opposition  avec le rêve des jeunes filles de l’époque, en fut renforcée. 

 Simone, s’aperçoit que ses parents sont plus sévères avec la cadette. Elle devient  la protectrice d’Hélène et le restera jusqu’à sa mort  en 1986. Hélène l’adorait  comme une deuxième mère.  Simone a payé de nombreux envois de tableaux d’Hélène  dans le monde entier pour que ses toiles puissent  être exposées dans des galeries étrangères. Elle lui offre aussi des billets d’avion afin qu’elle puisse se rendre aux  vernissages de ses propres expositions, au Japon, en Allemagne, en Italie, aux Etats-Unis etc....

 

Au Cours Désir, Simone de Beauvoir veut comprendre le monde, et communiquer avec les autres.  Elle décide de passer l’agrégation de philosophie. Avant sa rencontre avec Sartre elle reçoit un choc qui va déterminer  sa vie. Elle voit entrer dans la salle de cours de l’institut Sainte-Marie de Neuilly le professeur Garric, chrétien éclairé et généreux :

« Garric parut ; j’oubliai tout le reste et moi-même (...) Tout le monde a le droit à la culture (....) il n’existait sur terre qu’une immense communauté dont tous les membres étaient mes frères.Nier toutes les limites et toutes les séparations, sortir de ma classe, sortir de ma peau : ce mot d’ordre m’électrisa (...) Il faut que ma vie serve ! Il faut que dans ma vie tout serve !»

 

Quelques mois plus tard elle rencontre Sartre. Au cours de leur premier échange, Beauvoir lui parle de Leibniz. Il est ébloui.  Ils ne croient plus en Dieu et partagent  le  même vertige étourdissant : liberté individuelle et droit de choisir sa vie. Ils sont reçus la même année à l’agrégation de philosophie, lui premier, elle deuxième. Le jury reconnaîtra plus tard avoir favorisé le jeune normalien recalé l’année précédente. Ils auraient du être ex aequo.

Sartre est affecté au Havre et Simone à Marseille. S’engage une longue correspondance. Simone de Beauvoir est ensuite nommée à Rouen. Ils se retrouvent, passent les fins de semaine ensemble.  Hélène est souvent là. Sartre a comme élève Lionel de Roulet, atteint plus tard d’une grave tuberculose, et qui épousera Hélène. Les conversations entre Lionel et Sartre inspireront certains personnages de La Nausée et des Chemins de la Liberté.

 

En 1936 Hélène expose pour la première fois. Picasso s’arrête devant la toile et déclare : « votre peinture est originale! »  Sartre et Simone, présents, n’ont encore rien publié.

 

En 1938 Sartre publie La Nausée et Le Mur qui ont un succès retentissant. Sartre présente aux éditions Gallimard le premier roman de Simone de Beauvoir « Primauté du Spirituel ». Les membres du comité de lecture, tous masculins, en refusent la publication : « les personnages féminins sont trop indépendants, son livre n’est pas crédible. »

 

La deuxième guerre mondiale, leur séparation et l’Occupation, font réagir Sartre et Simone. Hélène rejoint Lionel de Roulet au Portugal où elle peint une cinquantaine de tableaux et où son mari ouvre un institut culturel français gaulliste, base de soutien aux résistants. Sartre rentre du camp de prisonniers et parle à Simone de Beauvoir d’une philosophie de la liberté. Tous deux réagissent, elle dans son premier roman L’Invitée,  publié en 1943, où elle montre qu’être libre c’est être responsable de ses actes. La liberté implique l’engagement de chacun dans la cité. Le philosophe doit être partie prenante de la vie quotidienne. La pièce « Huis Clos » de Sartre, jouée au théâtre du Vieux Colombier en 1944 sous l’occupation allemande, connaît un triomphe. Devenus célèbres à la Libération, Sartre et Simone de Beauvoir fondent en 1945 l’existentialisme et la revue Les Temps Modernes.

En 1949, en pleine guerre froide, et alors que personne ne s’intéresse à la condition des femmes, la publication du Deuxième Sexe  déclenche l'un des plus grands scandales du XXème siècle. Simone de Beauvoir brise le tabou sur l’avortement et la contraception ainsi que sur le rôle de procréatrices dans lequel les religions  cantonnent les femmes. Cet ouvrage, traduit dans plus de cinquante langues, permettait en même temps à des femmes du monde entier de se libérer et d'assumer une vie de leur choix. Le contrôle de la maternité par l’accès à la contraception, l’entrée dans la vie professionnelle, la participation à la vie de la cité deviennent pour des millions de femmes un avenir  possible, un objet d’espoir.

Seul bémol, « Le Deuxième Sexe » contient bizarrement des passages  critiques sur les femmes artistes peintres, déclarant que celles-ci ne peignent que parce qu’elles ont des loisirs! Hélène en fut  choquée et attristée. Elles en discutèrent beaucoup les années suivantes. L’opinion de Simone sur les femmes artistes peintres évolua.  Au Japon avec Sartre en 1964 elle dénonce dans ses conférences la manière dont les sociétés traitent les femmes artistes  et les difficultés auxquelles elles sont confrontées.

La question est toujours actuelle. Il existe très peu de musées exposant en premier lieu une artiste. En France, malgré des peintres comme Berthe Morisot, Elizabeth Vigée-Lebrun,  il n’existe à ma connaissance aucun musée de femmes. Il y en a un à Washington, réputé dans le monde entier, un autre au Nouveau Mexique, le musée Georgia O’ Keefe à Santa Fe. La maison de Frieda Kahlo au Mexique est devenue un musée.  

La seconde guerre mondiale les sépare les deux sœurs pendant cinq ans.  Le mariage d’Hélène avec Lionel, mariage « bourgeois » et heureux crée une distance entre les deux femmes.  Lionel est loin d’être un révolutionnaire  ce qui ne l’empêche pas de devenir un authentique et courageux agent de la France Libre et ensuite un adversaire de l’URSS communiste

La célébrité de Simone et de Sartre a sans doute aidé Hélène à exposer ses œuvres. Simone faisait d’ailleurs toujours un effort pour être présente aux vernissages de sa soeur. Hélène  vivait mal  la présence de  certaines personnes qui ne venaient voir ses tableaux qu’afin d’être présentées à sa sœur. 

En 1963 la disparition de Françoise de Beauvoir, sa souffrance à l’hôpital, l’acharnement thérapeutique dont elle fut la victime, sa détresse plongèrent Simone de Beauvoir dans le désespoir.  Confrontée à sa propre vieillesse et à la perspective de la mort elle effectue un travail du deuil et rédige un témoignage bouleversant, Une mort très douce.

Elle se jette aussitôt dans l’étude approfondie de la condition des personnes âgées de par le monde. Avec plus de trente ans d’avance sur les préoccupations d’aujourd’hui, Simone de Beauvoir décrit sur 800 pages dans La Vieillesse  la manière scandaleuse dont la plupart des civilisations traite les vieillards.

 

Selon elle la société impose à l’immense majorité des anciens un niveau de vie si misérable que les mots vieux et pauvres deviennent synonymes.  Elle rappelle que de nombreuses œuvres littéraires à travers les siècles se moquent des vieillards et sont cruels à l’égard des femmes âgées.  Dans la société technocratique d’aujourd’hui  la notion d’expérience est discréditée. Bonne excuse pour employer des jeunes mal payés et baisser les salaires.

 

Avec La Vieillesse, Simone démasque un monde qui a toujours considéré les hommes et les femmes comme du matériel, et non comme des êtres humains, dignes de respect. Les personnes âgées doivent s’organiser pour constituer au sein de la société un groupe de pression politique et économique incontournable. Le XXIème siècle doit être celui où les droits des personnes âgées seront reconnus. Notre avenir, rappelait-elle, et donc notre vieillesse, se jouent aujourd’hui.

 

Traduit en de nombreuses langues, l’ouvrage connaît un immense succès international et, alors que la population mondiale vieillit,  il est l’objet d’un regain d’intérêt, y compris dans les instances internationales. Pour appuyer ses propos, et parce qu’une fois encore elle ne limitait pas son combat à un débat d’idées, elle se rendit par surprise, avec une équipe de télévision suédoise, dans un hospice en banlieue parisienne. Elle y dénonça les mouroirs. Personne en France n’osa alors projeter son film.        

En 1968 les évènements avaient permis aux hommes et aux femmes de ce pays de s’exprimer, mais les femmes étaient toujours traitées comme des inférieurs, des citoyennes de seconde zone. De nombreux droits leurs étaient interdits hormis celui de se taire. Ce fut le cas de Simone de Beauvoir en 1968 alors que Sartre fut invité à s’exprimer dans un meeting à la Sorbonne. Une « pseudo révolution » allait dans un avenir lointain et incertain, régler leurs problèmes. 

 

Nous qui étions imprégnées de la lecture du Deuxième Sexe  voulions changer la vie sans attendre. Nous avons fondé le MLF en 1969 avec Simone. Sa célébrité allait nous permettre de jouer un rôle prépondérant pour la libération des femmes. Avec l’avocate Gisèle Halimi, l’actrice  Delphine Seyrig, Anne Zelinsky, Liliane Kandel, l’écrivaine Monique Wittig, nous avons créé ce que la presse au soir d’une  manifestation qualifia de Mouvement de Libération des Femmes (MLF). Le sigle nous convint parfaitement.

Les réunions du MLF se tenaient dans son petit appartement du 11 bis de la rue Schoelcher face au cimetière Montparnasse chaque dimanche à dix sept heures précises. Simone coordonnait les actions avec rigueur :

« Si j’ai pris part à ces manifestations, si je me suis engagée dans une action proprement  féministe, c’est que mon attitude touchant la condition de la femme a évolué.... Je pensais que la condition féminine évoluerait en même temps que la société... Maintenant j’entends par féminisme le fait de se battre pour des revendications féminines... et je me déclare féministe ».

 

Commence une aventure qui lui offre ce qu’elle n’espérait plus, une deuxième jeunesse. Etant la benjamine du MLF et encore étudiante, j’eus la chance d’avoir un emploi du temps plus souple que les autres militantes et de devenir une amie proche. J’avais auparavant rencontré Jean-Paul Sartre dans les mouvements étudiants gauchistes. Malgré mon expérience personnelle  des Etats-Unis et de l’URSS  je n’avais eu en réunion que la liberté de me taire, de faire la vaisselle, d’imprimer des  tracts  et de les distribuer à l’aube tandis que les étudiants masculins réfléchissaient à un monde meilleur durant leur sommeil. 

Notre premier objectif fut de dénoncer la loi criminalisant l’avortement. Chaque année 800 000 femmes subissaient des avortements clandestins dans des conditions inhumaines. La société française se voilait la face, suite à l’influence religieuse qui criminalisait l’avortement. Souvenons-nous que  sous le maréchal Pétain, une femme fut guillotinée pour avoir pratiqué un avortement. Le mot était devenu le plus tabou de la société française. On ne le prononçait qu’à voix basse.

 

Nous avons voulu briser ce tabou et obliger la société française à faire face à cette réalité. Aussi avons-nous décidé de préparer un Manifeste, dans lequel des femmes célèbres et des inconnues déclareraient qu’elle avaient eu un avortement, ce qui leur faisait courir le risque d’être arrêtée sur le champ, d’être jugées et condamnées à plusieurs années de prison. Le risque d’avoir leur vie brisée était réel, mais la présence de personnalités faisait espérer qu’aucune poursuite ne serait engagée. Bien que n’ayant pas eu d’avortement, je le signai, par solidarité. Voici le texte exact du manifeste :

 

« Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées alors que cette opération, pratiquée sans contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’entre elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre »

 

Ce fut un énorme scandale, un des plus grand de la dernière moitié du 20ème siècle. En vingt quatre heures, le mot « avortement » devint l’un des plus prononcé à la radio, sur les télévisions et dans la presse ;  Des femmes célèbres, dont les actrices Catherine Deneuve et Delphine Seyrig, des écrivaines, comme Simone de Beauvoir, Colette Audry, Christiane Rochefort, Françoise Sagan, mais aussi des inconnues, étaient citées. Certaines  eurent des problèmes dans leur travail, perdirent leurs emplois, furent rejetées par leur famille. La police essaya d’en effrayer quelques unes, mais  Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir eurent eu l’idée d’intervenir très vite. Aucune ne fut poursuivie.

Il fallut encore quatre ans d’actions du MLF sur ce sujet et sur tant d’autres pour qu’enfin le 17 janvier 1975, Simone Veil, alors ministre de la santé, femme courageuse, puisse faire voter une loi sur la décriminalisation de l’interruption de grossesse par 284 voix contre 189, sous les injures et les huées de nombreux députés.

 

Après l’homologation de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse en 1975, restait le Code civil, muraille inébranlable du pouvoir masculin.  Simone de Beauvoir et les féministes plantèrent leur étendard au pied de la forteresse. Nous voulions faire voter une loi antisexiste, inspirée de la loi antiraciste. Dans un article publié dans « Le Monde » le 19 mars 1979 sous le titre « L’urgence d’une loi antisexiste », Simone  dénonça  l’insupportable tolérance de la société à l’égard des violences conjugales. Elle s’insurgea contre les réflexes culturels et les pratiques commerciales qui avilissent l’image de la femme : affiches publicitaires, pornographie.

En mai 1981, François Mitterrand fut élu Président de la République. Il confia à Yvette Roudy les fonctions de Ministre aux droits de la femme de 1981 à 1986. En cinq ans,  malgré  les menaces et les pièges,  elle réussit à faire voter de nouvelles lois en faveur des femmes de toutes conditions. Le Code Napoléon était enfin ébranlé. Ce que Roudy qualifiait d’apartheid bien tranquille fut remis en cause.

 Simone de Beauvoir souligna qu’une loi antisexiste permettrait de dénoncer devant l’opinion publique chaque cas de discrimination. : « …On créerait à terme un réflexe antisexiste…  Il suffit d’ajouter à la loi antiraciste le mot « sexe » ». Cette loi, approuvée par le gouvernement, appuyée par le Président de la République, n’est jamais inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Entre temps une campagne d’injures et de sarcasmes sans précédent fut déclenchée dans les médias. Yvette Roudy y était notamment traitée d’« ayatollah », de « cheftaine », de « salope »... Simone de Beauvoir, scandalisée, se rendit à l’Elysée pour défendre sa cause. 

Simone s’éteignit le 19 avril 1986 à l’hôpital Cochin à paris. Ses derniers mots auront été pour sa sœur Hélène, dont elle finançait l’envoi des toiles pour des expositions à l’étranger. Envers et contre tout, jusqu’à son dernier souffle, elle fut généreuse avec sa soeur et avec des femmes dans le besoin. Des milliers d’hommes et de femmes l’accompagnent jusqu’à sa dernière demeure, au cimetière Montparnasse, auprès de Sartre. J’étais aux côtés d’Hélène de Beauvoir dans le corbillard entouré par la foule. Hélène s’éteignit en 2001 après avoir achevé une œuvre de plus huit cent tableaux et des centaines de gravures.     

 

Aujourd’hui en 2006, rien n’est joué. Des pays du tiers-monde à ceux d’Occident  les inégalités, les humiliations, les obstacles subsistent. Trente ans après l'éclosion des mouvements féministes  les propos que me tenait Simone, dans les années 1980, restent d'actualité : "Tout cela est bien. Mais n'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou d’un affrontement entre conceptions religieuses et laïques, pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Toute votre vie vous devrez rester vigilantes.

Les périls demeurent. L’intégrisme gagne du terrain, et le machisme sévit presque partout. La plus grande partie de la planète  vit en état de précarité et de malnutrition. Les femmes forment 70% des pauvres, 66% des analphabètes, 70% des victimes civiles dans les conflits récents. Les violences contre les femmes continuent de s’accroître et d’être tolérées. Officiellement, chaque mois six femmes meurent sous les coups de leur conjoint en France, 1,5 millions à 2 millions de Françaises sont chaque année victimes de violences conjugales. L'intégrisme religieux insuffle la haine des femmes et prépare leur enfermement psychologique et physique,  y compris en  France.

Ouvrages publiés

 

2006 (avril) : Simone de Beauvoir, côté femme,  les cinquante plus belles histoires, Timée- Editions (traduction en cours au Japon et en Chine)

 

2003 (mars) : Les Sœurs Beauvoir, Editions 1 (Paris) (traduit aux Etats-Unis, en Chine, en Corée, en Espagne et en Allemagne)

          

2002 (avril) : Cent lettres aux femmes afghanes, (Editions 1), poème "Nos cris traversent les murailles", ouvrage collectif à but humanitaire 

 

2002 (avril): Les Amants des Temps Modernes, Oona et Charles Chaplin, Editions n°1 Paris) (traduit au Portugal et en Grèce)

1999 (octobre) : Les Amants de la Liberté, l'aventure de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir dans le siècle, Editions N°1 (France),  (traduit en Grèce, au Portugal, en Suède, au Japon, en Chine, en Roumanie, en Turquie,  et en livre de poche collection « J’ai Lu »).

1995 (septembre): Simone de Beauvoir, Le Mouvement des Femmes, Mémoires d'une Jeune Fille Rebelle, éditions Alain Stanke (Canada), éditions du Rocher (France 1996) (traduit au Japon et en Suède).

1974 (juin) : Poèmes, Les Temps Modernes.

30septembre 2006

Claudine Mon:.



17/12/2007
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