La Gnose

La Gnose

 

A l’instruction du nouveau compagnon au 2ème degré, les premières questions sont :

 

Q : Etes vous Compagnon ?

R : J’ai vu l’étoile flamboyante.

Q : Pourquoi vous êtes vous fait recevoirCompagnon ?

R : Pour connaître la lettre « G »

Q : Que signifie cette lettre ?

R :  Le grand architecte de l’Univers, ou bien celui qui a été élevé jusqu’au faîte du temple .

 

Cette lettre signifie aussi, Géométrie et peut recevoir d’autres interprétations nombreuses, dont Gnose, du mot Grec ancien Gnosis : qui signifie la Connaissance. Le Gnôthi Seauton, est la maxime de Socrate qui signifie :

 

«Connais toi toi-même. »

 

Sa caractéristique essentielle est la diversité. Avant même que le christianisme n’apparut, ceux qui se réclamaient de la Gnose accordaient, par le recours privilégié aux mythes et aux symboles, la première place à la connaissance dans la voie du salut.

La Gnose a ainsi constitué, dès les débuts du christianisme, mais en héritage de la pensée hellénistique et du judaïsme non orthodoxe, une véritable église, certes non organisée et non institutionnalisée, qui s’opposait, à travers maints courants spécifiques, à l’église officielle.

 

Le petit Robert nous dit : 

« Connaissance suprême des mystères de la religion. Eclectisme philosophique prétendant à concilier toutes les religions et à en expliquer le sens profond par une connaissance ésotérique des choses divines, communicables par tradition et par initiation ».

 

Comme je suis Athée et Franc Maçon, (mes frères me reconnaissent comme tel), je retiendrai seulement, les mots : tradition et initiation.

La Maçonnerie n’est ni chrétienne ni antichrétienne et n’a nul besoin d’emprunter aux religions du monde profane.

 

Le rite Ecossais Ancien et Accepté ne se réfère ni aux religions, qui enseignent une vérité révélée, ni aux doctrines philosophiques, idéologiques ou scientistes. Il n’est donc ni théiste, ni déiste, ni rationaliste, il est initiatique et traditionnel. Il nous propose de découvrir par nous-mêmes notre ignorance, c’est le principe fondateur de la tradition : l’initié sait qu’il ne sait pas et conscient de son ignorance, se met en quête de la Connaissance.

 

La gnose maçonnique, celle qui lui est propre, est extraite et explicitée en fonction de ses symboles, de ses rites et d’eux seuls : Colonnes B et J, piliers Sagesse Force et Beauté, le carré long, les cérémonies rituelles...

Ils sont destinés à nous élever vers notre connaissance, permettre d’expliquer l’autre, mener l’homme vers le G.A.D.L.U, le principe créateur.

La spiritualité maçonnique est une pratique personnelle progressive permanente.

Elle est une connaissance par participation, par identification ; elle demande aux disciples de se modeler sur le maître pour découvrir à son tour le maître intérieur. Vaste tache, elle reste malgré son universalité, l’apanage d’un petit nombre.

Avoir la gnose c’est connaître ce que nous sommes, d’où nous venons, où nous allons, ce par quoi nous sommes sauvés, quelle est notre naissance et quelle est notre renaissance.

 

Le savoir initiatique qui se donne comme le savoir par excellence.

 

Et enfin, pour faire court, les Gnostiques, qui ne sont ni des athées stupides, ni des libertins religieux, sont ceux qui savent et ce savoir délivre de la prison du monde.

 

Michel Nan :.

 

 26 mars 6008



01/04/2008
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